Renault accusé d’espionnage

Pénurie de poster annoncée...

www.sport24.com a écrit:: La FIA a annoncé qu’elle avait convoqué Renault le 6 décembre prochain devant le Conseil mondial du sport automobile. L’écurie française est soupçonnée d’espionnage.
par Gilles Festor

La saison a beau être terminée, la Formule 1 n’en finit plus de laver son linge sale en famille. Après le séisme du «Stepneygate» qui a coûté très cher à McLaren il y a quelques semaines, c’est au tour de l’écurie Renault d’être impliquée à son tour dans une sombre affaire d’informations volées. Jeudi, la FIA a annoncé qu’elle avait convoqué les dirigeants de la marque française le 6 décembre prochain pour que ceux-ci s’expliquent devant le Conseil mondial du sport automobile.

Espionnage sur la MP4-23
La formation de Flavio Briatore va devoir justifier «la possession non-autorisée de documents et d’informations confidentielles» concernant les monoplaces de l’équipe McLaren.Entre septembre 2006 et octobre 2007, Renault aurait en effet détenu des documents liés aux dimensions de la voiture, à l’alimentation en carburant mais aussi au refroidissement de l’huile des Flèches d’argent et au fonctionnement des boîtes de vitesses. Ce coup de tonnerre sur la planète F1 intervient alors même que vient de débuter le décorticage de la McLaren-Mercedes par la FIA. Les inspecteurs tentent de vérifier si oui ou non le team anglo-allemand s’est inspiré d’informations volées à Ferrari cette saison pour concevoir la MP4-23.

Ron Dennis avait prévenu
On se souvient que le 15 septembre dernier, alors que McLaren se trouvait en pleine tempête de l’affaire Stepney, Ron Dennis avait accusé Renault d’avoir subtilisé des CD de données via un ingénieur qui avait quitté l’équipe de Woking. Il se murmurait même qu’à Monza, Flavio Briatore aurait avoué à Ron Dennis avoir effectivement vu passer des informations confidentielles avant de déclarer à la presse italienne. «Je ne veux pas commenter d’affaire sur Renault car d’abord nous ne sommes pas sous investigation et que nous démontrerons à Mosley et à la FIA tout notre bonne foi ». Depuis, on croyait l’affaire passée aux oubliettes. Elle revient comme un boomerang et place désormais Renault dans une position très inconfortable alors que le constructeur français est tout proche de finaliser l’arrivée de Fernando Alonso pour la saison 2008.